jeudi 13 novembre 2008

Victor hugo


Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Fils d'un général de Napoléon, il suivit d'abord son père dans le hasard des expéditions et des campagnes, en Italie, en Espagne, où il fut page du roi Joseph et élève au séminaire des nobles de Madrid. Vers l'âge de onze ans, il vint s'établir avec sa mère, séparée à cette époque du général, à Paris, dans le quartier, presque désert alors, du Val-de-Grâce. C'est là qu'il grandit dans une liberté d'esprit et de lectures absolue, sous les yeux d'une mère extrêmement indulgente et assez insoucieuse à l'endroit de l'éducation. Il s'éleva tout seul, lut beaucoup, au hasard, s'éprit, dès quinze ans, à la fois de vers et de mathématiques, se préparant à l'École polytechnique et concourant aux Jeux floraux.

Bibliographie:
Le Dernier jour d'un condamné (1829)

Notre-Dame de Paris (1831)

Napoléon le Petit (1852)

Les Châtiments (1853)

Les Contemplations (1856)

La Légende des siècles (1859)

Les Misérables (1862)

L'Homme qui rit (1869)

L'Année terrible (1872)

Actes et paroles - Avant l'exil (1875)

Actes et paroles - Pendant l'exil (1875)

Actes et paroles - Depuis l'exil (1876)

Histoire d'un crime - 1re partie (1877)

Histoire d'un crime - 2e partie (1878)

Torquemada (1882)

L'Archipel de la Manche(1883)

Théâtre en liberté(1886)

La fin de Satan (1886)

Correspondances - Tome I (1896)

Correspondances - Tome II (1898)

Post-scriptum de ma vie (1901)

Dernière Gerbe (1902)

Le romantisme

Nerval (écrivain du mouvement romantique)
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L'adjectif « romantique » était au dix-septième siècle synonyme de « romanesque ». Rousseau l'employa plus tard dans Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) pour caractériser la sauvagerie pittoresque des rives du lac de Bienne. Mais c'est en Allemagne avec les écrivains du Sturm und Drang (Orage et Passion) qu'il prit son sens moderne pour désigner la poésie médiévale et chevaleresque. C'est tardivement (Stendhal parle de "romanticisme" en 1823) que le substantif « romantisme » fut utilisé, par opposition au classicisme, pour englober les aspirations convergentes de toute une génération. Le mouvement est en effet d'ampleur européenne et il n'est pas sûr que ce soit en France qu'il ait pris ses formes les plus profondes. On a pris coutume ici de l'identifier au mal du siècle, ce trouble existentiel qui ravagea toute une jeunesse désœuvrée, avide d'exprimer l'énergie de ses passions et de ses rêves, et consternée de ne trouver dans la société de la Restauration que de maigres canaux. Par là s'explique l'imagerie vite convenue du poète solitaire, déversant ses épanchements dans une Nature complice et cultivant l'extravagance de son imaginaire exalté. D'Allemagne vinrent pourtant des sources d'inspiration plus fécondes qui résonnent particulièrement dans le panthéisme de Nerval et Hugo : le Romantisme procède à une contestation de la Raison dont il aperçoit l'infériorité sur le cœur et l'imagination dans la connaissance de l'Univers. Il exprime aussi une aspiration à la Liberté politique, que manifestent alors la plupart des peuples européens.