vendredi 12 décembre 2008
Autoportrait
Je n'ai pas de bol, quoi que j'fasse sa s'retourne toujours mais alors toujours cont' moi!
J'sais point pourquoi, j'dois avoir la poisse comme dirait l'bon dieu.
Tiens, un exmple parmit tant d'autre! L'aut' jour, j'sors de chez l'paternel, et là, tu me crois tu me crois pas! Mais y a un de ses saleté de pigeons qui me passe au d'ssus, et PAF! Un jolie colie expresse livré direct sur mon kawaï.
Et attend tu sais pas tout! Car 10 minutes après en allant prendre le bus pour aller dans l'bourg d'Angers, et bha y a un p'tit saligaud d'jeunot qui arrive en voiture et SPLOCH! V'la ti pas qu'il roule dans une flaque de flotte et me trempe jusque dans les tripes!
R'marque comme ça le cadeau d'notre ami volant était nettoyé.
Mais t'sais lecteur, oui car c'est bien a toué qu'j'madresse! Tu as autant la poisse que moi, vu que tu viens de perd' 10 minutes a m'lire!
Sur ce
A la revoyure!
jeudi 4 décembre 2008
Article===> Ecrire une lettre à la maniere d'Ernestine Chasseboeuf
Madame Ernestine Chasseboeuf
le 13 décembre 2008
49430
A Monsieur le Maire de Paris
Monsieur le Maire,
Je me permets de vous écrire ce courrier car cet été aux vacances d’août, avec macousine, je suis venu visiter les monuments historiques car je n’étais jamais venue à la capitale avec mon mari car nous n’avions pas trop de sous et puis depuis le changement de monnaie à l’euro, il faut convertir les sous et ce n’est pas évident. Bref depuis que mon mari Maurice est décédé, et bah la Jocelyne elle a dit de profiter de la vie alors on a dit avec la cousine, on part à la capitale avec la Peugeot pour découvrir des monuments.
Donc revenons à nos moutons, donc comme je vous le dis, je suis allé à Paris mais j’ai été surpris du comportement des jeunes gens dans la rue. Ils dansent à même la rue avec des gestes bizarres et ils ont des coiffures excentriques et des polos roses. Ils appellent ça la tecktonik; avec mon Maurice, nous on allait danser dans des bals avec l’accordéon jusqu'à 22.00 mais maintenant, c’est fini, ils dansent l’après midi en groupe jusqu’à des heures impossibles mais bon les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus la soupe à préparer donc ils ont le temps de se balader. Moi à l’âge de 16 ans j’allais travailler à l’entreprise du père Léon pour me faire des sous pour nourrir la famille alors que maintenant ils ont le baladeur cassettes, les chaussures Reebok et tout ça.
Je viens par ce courrier vous demander si c’est autorisé de danser à n’importe quelle heure et sans accordéon car avec la cousine, on a été choqué et puis mon Maurice n’aurait pas apprécié cette époque.
Merci de me répondre très rapidement à St Mars la Jaille au 5 rue des vignes.
En vous remerciant,
Madame Ernestine Chasseboeuf
le 13 décembre 2008
49430
A Monsieur le Maire de Paris
Monsieur le Maire,
Je me permets de vous écrire ce courrier car cet été aux vacances d’août, avec macousine, je suis venu visiter les monuments historiques car je n’étais jamais venue à la capitale avec mon mari car nous n’avions pas trop de sous et puis depuis le changement de monnaie à l’euro, il faut convertir les sous et ce n’est pas évident. Bref depuis que mon mari Maurice est décédé, et bah la Jocelyne elle a dit de profiter de la vie alors on a dit avec la cousine, on part à la capitale avec la Peugeot pour découvrir des monuments.
Donc revenons à nos moutons, donc comme je vous le dis, je suis allé à Paris mais j’ai été surpris du comportement des jeunes gens dans la rue. Ils dansent à même la rue avec des gestes bizarres et ils ont des coiffures excentriques et des polos roses. Ils appellent ça la tecktonik; avec mon Maurice, nous on allait danser dans des bals avec l’accordéon jusqu'à 22.00 mais maintenant, c’est fini, ils dansent l’après midi en groupe jusqu’à des heures impossibles mais bon les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus la soupe à préparer donc ils ont le temps de se balader. Moi à l’âge de 16 ans j’allais travailler à l’entreprise du père Léon pour me faire des sous pour nourrir la famille alors que maintenant ils ont le baladeur cassettes, les chaussures Reebok et tout ça.
Je viens par ce courrier vous demander si c’est autorisé de danser à n’importe quelle heure et sans accordéon car avec la cousine, on a été choqué et puis mon Maurice n’aurait pas apprécié cette époque.
Merci de me répondre très rapidement à St Mars la Jaille au 5 rue des vignes.
En vous remerciant,
Madame Ernestine Chasseboeuf
Deux lettres fictive de Ernestine Chasseboeuf
Monsieur le directeur,
Jules Mougin ,c’est mon voisin et ami, m’a offert un livre de Jacques Vallet qui est aussi un ami à lui, c’est un roman policier , Une coquille dans le placard, ça s’appelle. J’ai pas été déçue par le livre sauf que les pages se sont mises à se décoller et que ça m’a étonnée de la part d’un livre de poche récent à 9 euros. Je croyais que la fabrication des livres faisait des progrès et ça m’a bien déçue. J’ai acheté le numéro 1 du livre de poche en octobre 1952, je peux vous dire qu’il tient toujours le coup, comme papier. Comme histoire, c’est Koenigsmark, ça tient plus le coup du tout, mais vous n’êtes pas responsable de ça, vous c’est juste le papier, l’encre et la colle.
J’ai vérifié, c’était imprimé par Brodard et Taupin qui sont en Mayenne comme vous, peut-être vous pourriez leur demander avec quoi ils fabriquent leur colle. Si c’est une préparation tope secrète et qu’ils veulent pas vous renseigner, écrivez-moi, j’en fais une avec de la farine et des têtes de poissons, elle pue un peu mais elle colle bien, je pourrai vous recopier la recette.
En attendant que vous appreniez à fabriquer des livres de poche solides et pas chers, j’espère que ma lettre vous trouvera de même,
Ernestine Chasseboeuf
Les soussignés, dans le but d'immortaliser Jean-Pierre Brisset, Prince des Penseurs injustement oublié, ancien employé de chemin de fer à Angers, auteur de nombreux ouvrages de grammaire et de philosophie et même de méthodes de français et de natation, demandent à qui-de-droit de faire ce qu'il faut en conséquence, afin que sa mémoire ne soit pas oubliée à Paris où il fut élu Prince des Penseurs et à Angers où il écrivit la plupart de ses oeuvres tout en travaillant à la gare Saint-Serge. Honoré et reconnu depuis longtemps par de nombreux auteurs : Jules Romains, André Breton, Robert Desnos, Marcel Duchamp, Raymond Queneau et j'en passe, Jean-Pierre Brisset, autant que certains et bien plus que d'autres, a bien mérité de la voirie. Nous demandons donc pour lui un nom de rue, de piscine, de gare, d'université ou de bibliothèque à Angers où il a vécu de longues années et à Paris où il a été couronné. L'inauguration pourrait se faire de préférence le dimanche 2 septembre 2001 pour le 82è anniversaire de sa mort à 82 ans, le 2 septembre 1919.
Ernestine Chasseboeuf
Ernestine Chasseboeuf: sa vie/ses aventures
Ernestine Chasseboeuf est une Angevine qui a toujours vécue en anjou. Elle est née en 1910 à Botz-en-Mauges.
Elle passat le certificat d'études et épousa en 1928 Edmond chasseboeuf qui décéda 1970.
Elle viva la plus grande partie de sa vie dans le Maine et Loire, a Couture ou elle s'occupa de ses poules et de son jardin.
En 1999, elle commence à écrire des lettres dénonçant dans un style truculent et naïf dysfonctionnements et injustices. Alain Rémond et Jean Lebrun lui permettent d'acquérir une petite notoriété. C'est surtout à l'occasion de la querelle du droit de prêt en bibliothèque qu'elle se fait connaître en écrivant à tous les écrivains qui avaient signé la pétition réclamant le retrait de leurs livres des bibliothèques tant qu'un accord n'aurait pas été trouvé. Sur sa lancée, elle continue à écrire à des personnalités économiques, politiques, littéraires ou des médias ; son bon sens et sa franchise servant à mettre en lumière les incohérences et la médiocrité de notre société.
Source: connaisance personnel et wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernestine_Chasseb%C5%93uf
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